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Ka de Noun

Ka de Noun
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Date d'inscription : 04/04/2022
MessageHistoire du peuple Ze'ev
Histoire du peuple Ze'ev EmptyVen 15 Avr - 20:23


Peuple Ze'ev


De l’émergence du fier peuple Ze’ev et de la fondation de Noun.

« Ecoutez le chant de Mère, laissez-vous guidez et vous aussi vous finirez dans l'Histoire »




Moi, Dhuni Iṣṣūru, grand scribe de la cité Noun, certifie en mon nom
que ces lignes relèvent de faits avérés et furent récupérés au fil du temps
auprès d’individus de confiances non habitués au mensonge.


Il est raconté qu’il y a fort longtemps de cela, les fondateurs du peuple Ze’ev, bénis soient-ils par la Mère, vivaient selon les principes du peuple Men’nuna, peuple de guerriers.
Ils en étaient habitants, ayant embrassés leurs étranges coutumes depuis l’enfance car là était leur devoir. Ils vivaient arme à la main, dormant tels des habitants de bas étage, mangeant autant et se battant pour survivre dans cette cité. Ils firent tant et si bien, montrant un fanatisme incroyable envers la Lune, fragment de Mère veillant sur nos nuits mais simple fragment de celle à qui nous devons notre existence, qu’ils finirent par être les individus de confiance des nobles lignées en place.

Cette organisation communautaire est le seul élément que nous partageons, désormais, bien que notre système, étant plus jeune, a pu s’améliorer et est voué à s’épanouir. Le leur, en revanche, plus vieux, à un avenir moins certain.

Ces premiers fondateurs, dont leur nom est désormais à jamais lié aux grandes familles de notre cité, suscitaient un tel respect et étaient digne d’une telle confiance qu’ils reçurent la mission d’aller fonder une nouvelle colonie pour la citée Nuna aer Daxun, connu sous le simple nom de Nuna.
Ainsi, après avoir emporté le nécessaire, ils se mirent en route en direction du Sud-Est. Ils traversèrent de nombreux lieux, croisèrent d’autres peuplades, durent se battre contre des animaux sauvages, franchir des milieux périlleux, risquèrent leurs vie à de nombreuses reprises. Mais il avançaient. Ils ne savaient pas pourquoi, ne comprenaient pas pourquoi, mais ils ne s’arrêtèrent pas, ils continuèrent à marcher, encore et encore, guidé par une force inconsciente qu’ils prêtèrent à la Lune… et la vérité ne leur était pas si éloignée.

Ainsi fut leur périple, long et périlleux, les obligeant à réfléchir à leurs souhaits, à leurs désirs. Leur ventre criait famine, leurs provisions depuis longtemps consommées. Ils devaient chasser pour manger, tuer pour survivre, dans la continuité de leurs coutumes. Néanmoins, petit à petit, ils comprirent que ce n’était pas ce qu’ils souhaitaient. Ils tuaient trop. Ils mangeaient peu. Le sang n’avais de cesse de couler mais il n’assouvissait pas leur faim qui semblait éternelle.
Ainsi se promirent-ils que la cité qu’ils bâtiraient et le peuple qu’ils dirigeraient seraient tous deux tournés corps et âme à la terre et à la nourriture que celle-ci permet d’obtenir.
Ces quelques mots, cette remise en cause de l’ordre établi, ce rejet des dogmes appris, fut ce qui leurs permit de trouver le lieu parfait, fut ce qui leurs permit de voir dans toute sa beauté le potentiel de cette clairière qui allait devenir notre ville, cette clairière sur laquelle fut bâti Noun. C’est là qu’ils comprirent.

C’est là, devant ce lieu regorgeant de richesse, face à ce lieu parfait, qu’ils comprirent que leurs pas ne furent pas pousser par la Lune mais par LA Mère, par NOTRE Mère, par la Terre Mère.
C’est là qu’ils se rendirent compte que, depuis longtemps déjà, elle tentait de leurs parler. C’est là qu’ils l’entendirent, pour la première fois, distinctement. Encore aujourd’hui, si vous tendez l’oreille, lorsque le vent s’immisce dans les plus hautes branches des plus hauts arbres, vous pouvez entendre la douce mélodie de sa voix, vous poussant à donner le meilleur de vous-même pour le bien du peuple, qui vous pousse à donner le meilleur de vous-même pour notre bien commun.
Ainsi Noun fût bâtie, ainsi Noun vit le jour et ainsi les prémices du peuple Ze’ev débuta. Néanmoins, il n’était pas complet.

Plusieurs années après le fondement de la cité, un groupe d’individus venant d’encore plus au Sud, arriva aux abords du petit village en expansion qu’était, à l’époque, Noun.

Les premiers fermiers les repérèrent et, tout en leur fournissant un toit et des vivres, firent savoir leur arrivée au chef du village, Ka. Ce dernier, dans toute sa sagesse, su s’attirer la confiance des étrangers. Après une longue discussion, ces derniers lui apprirent que leur venu avait été motivée par la famine frappant leur citée, Arshaka, et la recherche de vivres afin de combattre cette dernière.
Ka compris rapidement que leur peuple était davantage tourné vers la guerre que vers Mère, tout comme les Men’nuna dont il faisait parti. Il su donc que laisser mourir de faim ce peuple état la meilleure chose pour la gloire de son ancien peuple. Mais il s’agissait bel et bien du passé.
Depuis son installation dans cette clairière, il avait changé de vie. Il n’était plus un Men’nuna, fier guerrier issu d’un peuple assimilé et vénérant la Lune, mais bien un Ze’ev, fier fermier aidant son peuple, enfant de Mère. Il était enfant de Mère au même titre que ces individus et c’est ainsi qu’il leur confia une part importante des réserves de Noun pour le bien de leur peuple. Les individu mâle d’Arshaka le remercièrent alors chaudement. Les représentants du peuple d’Arshaka pleurèrent de bonheur. Ces pères ainsi que ces maris remercièrent chaudement Ka pour sa bonté puis repartirent en direction de leur cité, laissant les femmes et enfants aux bons soins des citoyens Ze’ev, promettant de revenir les rechercher au plus vite.

Nul ne sais ce qui leurs arriva, s’ils moururent en chemin, si les denrées suffirent à sauver la cité d’Arshaka, si ces pères et maris furent reçus avec les honneurs ou avec la mort, ou même s’ils décidèrent de leur plein vouloir de ne pas revenir chercher leur famille. Le fait est qu’ils ne revinrent jamais.

À Noun, les habitants d ‘Arshaka pleurèrent leur chagrin, en ne voyant pas revenir leurs proches, mais ils s’intégrèrent facilement, dans l’atmosphère chaleureuse du petit village, en voie de devenir la belle citée que nous connaissons désormais.
Les femmes finirent par se lier aux habitants déjà présents, qui élevèrent leurs enfants dans la grandeur de Mère. Le seul homme ayant resté, car trop malade pour reprendre la route avec les autres, s’appelait Ibha et il fonda la famille que nous connaissons de nos jours, promettant que sa famille protégerai les terres de ceux l’ayant accueilli tant que celle-ci vivra.

Ainsi se termine le commencement de Noun et du peuple Ze’ev, début mais non la fin d’une époque de gloire, de richesse et de beauté.


Extrait des chroniques de Dhuni, grand scribe de Noun - Dhuni Iṣṣūru

© Code de Anéa pour N-U
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