La légende de Sharcoux commence dans un cratère, au nord dans les steppes. Un cratère ayant la forme d'une main, qu'on attribua à Sharcoux, Dieu du Malheur et du Désespoir. Sharcoux est l'alter égo de Curumo, le Dieu de la Sagesse, un Dieu cousin que l'on adore, parmi d'autres, dans les steppes. La Main Blanche de Sharcoux devint un symbole de protection, quiconque la porte sur son armure, se verra protégé par Sharcoux en échange de sacrifices et d'esclaves. Quiconque porte la marque de Sharcoux sur sa demeure, verra sa famille protégé des malheurs, du moins si elle s'en est montré digne aux yeux de Sharcoux.

Le peuple qui s'installa à Sippakad est originaire du nord, parmi les peuples nomades. Si beaucoup priaient Curumo, le Sage ou le Bon, d'autres craignaient Sharcoux et cherchaient sa protection. Une scission eut lieu, non pas violente, à la mort du Seigneur des Steppes. Le premier groupe, priant Curumo, préféra rester au nord, dans les plaines et la toundra. L'autre, plus ambitieux, guidait par la Réincarnation de Sharcoux, choisit de partir vers le sud. Du fait que ce peuple combattait avec des chariots, trimbalant parfois leurs effets, on les surnomma rapidement les Gens-des-Chariots, un nom peu reluisant qu'ils aimaient peu, mais ce nom entra dans l'histoire. Les Gens-des-Chariots prospéra dans le pillage, le mercenariat et le banditisme, jusqu'à ce qu'ils s'installent dans ce qu'on appelle aujourd'hui Sippakad. A l'origine, ce fut un amassement de chariots et de roulottes en tout genre, un grand de bidonville sur roue.

Même si aujourd'hui, le peuple s'est sédentariser et que les roues ont disparu, Sippakad est très loin d'être une ville prospère et radieuse, la ville a encore l'allure d'un bidonville, à l'exception de quelques quartiers élitistes. En revanche, le culte de la guerre et de l'armée est toujours aussi présent. Economiquement, le commerce avec les peuples des steppes est la source principale du commerce et de la richesse de la ville, ce qui n'est pas si glorieux.

La Treizième Réincarnation de Sharcoux, le craint et respecté Dieu-Roi Sharcoux, commence à présager que les malheurs qui touchent la cité sont dû à la colère du Dieu. Sharcoux veut des sacrifices et n'approuve pas la sédentarisation des Gens-des-Chariots, il les exhortent à reprendre le chemin des plaines afin qu'il appose sa Main Blanche sur le monde.