Civilisation de Ze'ev

Afficher Infos Messages : 51 Date d'inscription : 04/04/2022

Ze’ev

"Avec Mère nous dormons, avec Mère nous marcherons
"

État

Diplomatie & Armée

"Notre passé" - Mythe de la Fondation

Au début, il y avais Rien. Puis, il y eu Tout. Rien était grand et vaste, Tout était belle et harmonieuse. Rien s’ennuyait et Tout n’avait pas de temps à lui consacrer. Mais Rien aimais Tout et Tout le savais. Rien tentais de bouger, de se déplacer, d’enserrer Tout dans son éternité mais Tout lui résistait, Tout était trop grande, trop éclatante, pour pouvoir être recouverte par l’inexistence de Rien. Mais Tout aimais Rien autant que Rien aimais Tout et de leur union naquit Vie.
Vie naquit chétif, maladroit, malhabile mais Vie voulais s’épanouir, Vie voulais grandir.
Alors Vie se sépara de Tout et de Rien. Vie erra, longtemps, réfléchissant à son avenir. Vie n’était pas Rien mais Vie n’était pas Tout. Vie était quelque chose, un grain de sable à côté de ses parents. Vie était un grain de sable mais Vie savait pouvoir devenir puissant, plus puissant que ses parents, une force inarrêtable, inaltérable. Vie voulais donner naissance à sa propre force, la force de Vie.
Alors Vie créa un monde, un monde fait de beauté et de magie, un monde féérique et diabolique, un monde ou le bien et le mal se mélangeaient en toute chose, en tout être. Un monde parfait et imparfait à la fois. Sa force grandis, s’amplifia et finalement implosa en milliers de créature plus petite et insignifiantes les unes que les autres. Vie devint triste et heureux à la fois. Son monde venais de disparaître mais un autre venais de naître. Vie était heureux car venait de se donner, de se partager, en ses milliers de consciences différentes qui allaient le faire prospérer mais Vie ne pouvais pas laisser le monde sans conscience pour le maintenir, pour le contrôler. Alors Vie donna sa dernière trace d’essence consciente à ce monde et le nomma Mère.
Il le nomma Mère car là était son rôle. Être la mère des créatures où vivait Vie, mère des créatures Vivantes. Telle une mère, elle se devais de les protéger de leur inconscience, de leur manque de connaissance. Malheureusement, là ne s’arrêtait pas son travail car Tout et Rien donnèrent jour à une fille qui voulait se lier à Vie mais qui ne le pouvais pas, tel Tout et Rien qui, éternellement, se cherchent l’un l’autre sans jamais pouvoir réellement s’unifier. Cette fille se nomma Mort et la Mort retrouva Vie. Quand elle vis l’œuvre de Vie, sa passion pour lui ne fis que s’accroître, que s’amplifier, au point qu’elle ne put plus se maitriser. Elle s’élança de tout son être en direction de Mère, dans le but de rassembler Vie et de le faire sienne. Son amour consumait son être dans un flamboiement à la fois sinistre et magnifique. Tout être vivant qui la vis ne pu détacher son regard d’elle, ne pu détourner son regard de Mort.
Tout alla très vite. Mort toucha Vie avant que Mère ait eu le temps de rassembler et protéger l’entièreté de son œuvre. De nombreuse créatures moururent, certaines petites, d’autres grandes, certaines invisibles, d’autres géantes, certaines à racines, d’autres à nageoires ou encore à jambes.
Néanmoins, Mort ne parvint pas à son objectif, Vie ne fut pas totalement sienne, Mère ayant réussi à rassembler dans ses bras une partie de cette œuvre précieuse que Vie lui avais confié.
Mort, furieuse, blessa Mère et donna naissance, sans le vouloir, à un source de lumière et une autre de ténèbres qui s’appelèrent respectivement Soleil et Lune.
Il s’avéra que Soleil et Lune, fragment de Mère, partageait son même but : préserver Vie des emprises de Mort.
Mort jura alors de ne jamais laisser de répit à Mère et à ses fragments et de continuer à frapper, encore et toujours, inévitablement et aléatoirement, ces choses mouvantes dans lesquelles Vie était, selon elle, emprisonné contre son gré. Elle ne pouvais se douter, aveuglée par sa passion assourdissante, rendu sourde par sa rage éblouissante, qu’elle œuvrait en réalité contre celui qu’elle aimerait pour l’éternité.
Mère, depuis, n’eut de cesse de tenter de sauvegarder les restes de l’œuvre originelle, les faisant s’épanouir, évoluer, progresser, petit à petit, lentement mais assurément vers un but que elle seule connaît, un but que Vie lui aurait glissé avant de devenir, à jamais, muet.
Et nous, peuple de Ze’ev, sommes les produits de ces amours impossibles, de ces guerres fratricides, frères et sœurs des autres fragments de l’œuvre de Vie. Nous sommes frères et sœurs de cette forêt qui nous entoure, de ces oiseau qui nous observent, de ces animaux qui nous nourrissent.

Peuple de Ze’ev, n’oubliez pas l’union impossible de Rien et de Tout. N’oubliez pas la force de Vie et l’amour de Mort. N’oubliez pas notre Mère, sur qui nous vivons, sur qui nous nous épanouissons . Peuple de Ze’ev, n’oubliez pas d’où vous venez et ne craignez point là où vous irez car, à jamais et pour toujours, Mère sera là pour vous guider.

"Nobles lignées" - Les grandes familles

- Madhuka → Commerçants
- Moshe → Bâtisseurs
- Wattiti → Religion
- Piriĝ → Diplomates
- Dabû →Mineurs, Bûcherons et autres artisans
- Mammali → « scientifiques »
- Muš → Espionnage
- Ibha → Guerriers et Militaires

- Ka → Régnants
Chef de maison : Nana Ka (31 ans)
Femme du chef : Sepideh-in-Osmani (26 ans)

- Iṣṣūru → Gestion interne
Chef de maison : Dhuni Iṣṣūru, grand scribe, 36 ans

Never-Utopia